
Dans le cadre de la révision technique de la Constitution, le Premier Executif du Comité d’Etudes et de Communication des Cadres du Mouvement Patriotique du Salut ( MPS), PASSINRING KEDEU, a animé un point de presse ce lundi 29 septembre 2025, au sein du siège dudit Comité.
À l’entame de ses propos, il a félicité l’initiative de l’Assemblée nationale, représentation du peuple et, les deux chambres parlementaires notamment l’Assembléé Nationale et le Sénat qui ont déclenché le processus de révision technique de la Constitution, et souligné que cette initiative est dans le fond et dans la forme, en parfaite adéquation avec les dispositions constitutionnelles notamment le Titre XXII, Article 280, Alinéa 1 de cette Constitution qui stipule que : « L’initiative de la révision appartient concurremment au Président de la République, après Décision prise en Conseil des ministres, et aux membres du parlement. »
Il a affirmé en suite que le Comité d’études et de communication des cadres du Mouvement Patriotique du Salut (CEC-MPS), conformément à sa devise, Etudier pour mieux éclairer, fait le devoir politique d’éclairer a travers ce point de presse public national et international sur les biens fondés de cette révision et la légalité constitutionnelle de la démarche entreprise pour cette révision et appelé entant que Président Executif du Comité, tous les honorables députés et vénérables sénateurs, à rester attachés à leur mission nationale et à ne pas se laisser ni intimider ni distraire par des discours politiciens dont le seul objectif est de faire obstacle à la refondation du Tchad, vision et vœux chers au Président de la République Maréchal MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO. << Loin d’être une remise en cause des acquis démocratiques, cette révision s’inscrit dans une démarche responsable visant à adapter notre Loi fondamentale aux réalités actuelles de la Nation, car notre pays qui sort d’une transition complexe, a besoin des institutions solides, modernes et efficaces capables d’assurer la stabilité politique, la justice sociale et le développement durable>> a-t-il souligné.
Il a ensuite évoqué qu’à l’épreuve de sa mise en application durant presque deux ans d’évaluation, Constitution du 29 décembre 2023 a révélé des incohérences juridiques et des manquements constitutionnels et donc sa révision actuelle s’impose comme une nécessité absolue qui vise à ajuster ces incohérences et manquements et qu’elle ne constitue pas une remise en cause des principes fondamentaux de la Constitution qui sont l’unité nationale, les libertés fondamentales et le pluralisme politique, avant d’affirmer que loin d’être un caprice politique comme le conçoivent certains partis de l’opposition toujours alignés sur la logique de contestation permanente, le CEC-MPS reste convaincu que cette révision technique répond à divers défis de la 5ème République qui sont entre autres: la consolidation de la stabilité de la société ; l’amélioration dela gouvernance en clarifiant certaines dispositions devenues obsolètes ; renforcement de la séparation des pouvoirs dans un esprit d’équilibre et de responsabilité ; de garantir une meilleure participation des citoyens et une représentation plus juste à toutes les composantes de la Nation, que les articles 67 et 77 dont la révision fait couler suscite des tensions sur la toile n’ont rien d’effrayant que le CEC/MPS rassure l’opinion publique qu’ils ne constituent à aucun moment une entorse à la démocratie avant que la modification du mandat présidentiel est un gage d’une stabilité institutionnelle. Elle a aussi le mérite d’engranger des intérêts économiques et budgétaires et qu’en réduisant les coûts électoraux, les dividendes réalisées sur les scrutins de fréquence rapprochée, pourraient être réinjectées dans des secteurs prioritaires de la nation, que la révision de l’article 77 aligne le Tchad sur un modèle courant observé dans des nombreuses démocraties ou le Chef de l’État cumule ses fonctions avec la présidence de son parti sans que cela remette en cause le pluralisme politique et que cela lui permet d’assumer son appartenance à sa formation politique, tout en assurant avec aisance, sa mission républicaine de Chef d’Etat.